Histoire de la paroisse Sainte-Anne-des-Pins
Saint Anne of the Pines
14 Beech Street, Sudbury, ON P3C 1Z2
Telephone: 705-674-1947
https://https://www.steannedespins.ca/
Les débuts de la mission de Sudbury
En avril 1883, le père Nolin achète une petite maison à un ouvrier du chemin de fer qui démissionnait. La maison était située à l’endroit où l’église allait être construite. La première messe dans cette maison aurait été dite le 21 juin 1883.
La maison étant trop petite pour être utilisée de façon pratique, le père Nolin entreprend la construction d’un presbytère qui comprend une chapelle assez grande construite dans le grenier du presbytère. Le nouveau presbytère est terminé et inauguré le jour de Noël 1883.
À l’époque, la chapelle répond aux besoins spirituels d’environ 50 familles de Sudbury. La chapelle se trouve à l’emplacement du presbytère actuel.
En 1884, les jésuites Francis-Xavier Santerre et Louis S. Côté se joignent au père Nolin. Les trois se partagent la responsabilité du ministère auprès des fidèles, le père Côté travaillant à l’est de Sudbury et le père Santerre travaillant à l’ouest de Sudbury (le long de la ligne de chemin de fer Algoma Mills). Le père Nolin assume la responsabilité de Sudbury même et de la partie nord de la ligne principale du chemin de fer. Inspiré par les magnifiques pins qui poussent autour du presbytère, le père Nolin nomme sa mission « Sainte-Anne-des-Pins ».
La paroisse mère de Sainte-Anne-des-Pins résidait avec la paroisse Holly Cross de Wikwemikong, en Ontario, qui faisait partie du diocèse de Peterborough.
La première chapelle
Peu après, le père Jean-Baptiste Nolin remplace le père Specht comme directeur de la mission de Sudbury.
En avril 1883, le père Nolin entreprend la construction d’un presbytère qui comprend une chapelle de grande taille construite dans le grenier du presbytère. Le presbytère et la chapelle sont terminés à la fin de novembre et sont inaugurés à Noël. À l’époque, la chapelle répond aux besoins spirituels d’environ 50 familles de Sudbury.
En 1884, les jésuites François-Xavier Santerre et Louis S. Côté se joignent au père Nolin. Les trois se partagent la responsabilité du ministère auprès des fidèles, le père Côté travaillant à l’est de Sudbury et le père Santerre travaillant à l’ouest de Sudbury (le long de la ligne de chemin de fer Algoma Mills). Le père Nolin assume la responsabilité de Sudbury même et de la partie nord de la ligne principale du chemin de fer. Inspiré par les magnifiques pins qui poussent autour du presbytère, le père Nolin nomme sa mission « Sainte-Anne-des-Pins ».
La paroisse mère de Sainte-Anne-des-Pins est rattachée à la paroisse Holly Cross de Wikwemikong, en Ontario, qui fait partie du diocèse de Peterborough.
La première église et la naissance d'une nouvelle paroisse
Il ne fallut pas longtemps pour que la chapelle du presbytère ne réponde plus aux besoins des fidèles. C’est pourquoi, à l’automne 1887, sous la direction du Père Hormidas Caron, la construction d’une nouvelle église a commencé avec la consécration de la première pierre par Monseigneur Thomas Joseph Dowling, évêque de Peterborough. La construction de la nouvelle église s’est achevée deux ans plus tard et la première messe a été dite le 5 mai 1889 par le Père Hormidas Caron.
Avec l’achèvement de la nouvelle église de Sainte-Anne-des-Pins en 1889, le statut de la Mission est élevé au rang de paroisse et son clergé s’enrichit de trois nouveaux membres.
Sainte-Anne-des-Pins était plus qu’une simple église paroissiale. Le bâtiment abritait également une école et une salle paroissiale.
Une catastrophe frappe la nouvelle église
Cinq ans plus tard, le 23 mars 1894, jour du Vendredi saint, l’église prend feu et est détruite.
La seconde église de Sainte-Anne
La reconstruction de l’église a commencé en mai 1894. En novembre, la construction de la nouvelle église, plus petite, est terminée. Le père D.A. O’Connor inaugure la nouvelle Sainte-Anne-des-Pins le 4 novembre 1894.
L’achèvement de la nouvelle église a été rendu possible grâce au soutien massif, tant physique que financier, des catholiques et des non catholiques. Cet effort témoigne de l’esprit d’harmonie qui régnait à l’époque au sein de la communauté.
La paroisse était l'église mère de nombreuses autres missions
La paroisse de Sainte-Anne-des-Pins était responsable des zones suivantes qui suivaient principalement le chemin de fer;
1. Sudbury à North Bay;
2. De Sudbury à Chapleau;
3. De Sudbury à Sault Ste Marie; et
4. Powassen à Hornepayne.
Afin de desservir tous les catholiques sur un territoire aussi vaste, la paroisse a construit un certain nombre d’églises de mission dans les différentes villes qui se sont développées le long de la voie ferrée. L’une de ces missions est l’église Saint-François-Xavier à Cartier. La mission a été fondée en 1893 et la première messe a été dite le 26 septembre 1893 avec le baptême d’Anthony Chrusoskie Jr. L’église Saint-François-Xavier est restée une mission de Sainte-Anne jusqu’en 1925, lorsque les Jésuites ont demandé au diocèse de Sault-Sainte-Marie de prendre la responsabilité de la mission à leur place.
Avec un territoire aussi vaste et peu de prêtres, les Jésuites parviennent tout de même à célébrer la messe dans les différentes églises de mission de leur territoire au moins une fois par mois.
Le diocèse de Sault-Sainte-Marie est né
Le 16 septembre 1904, le Saint-Siège divise le diocèse de Peterborough en deux en érigeant le diocèse de Sault-Sainte-Marie, dont le premier évêque est Mgr David Scollard. Le nouveau diocèse de Sault-Sainte-Marie prend en charge la paroisse de Sainte-Anne-des-Pins et les missions environnantes.
La même année, une salle paroissiale est construite, la « salle du jubilé ». La salle est ainsi nommée en raison du cinquantième anniversaire du dogme de l’Immaculée Conception, célébré en 1904. La salle a été construite à côté de Sainte-Anne-des-Pins.
La communauté paroissiale a continué à s'agrandir (et à se diviser)
La paroisse de Sainte-Anne-des-Pins est d’abord une paroisse française. Cependant, en 1906, près de la moitié des 400 familles qui fréquentent la paroisse sont anglophones et des dissensions commencent à se former entre les paroissiens anglophones et francophones.
Il devient rapidement évident que les paroissiens anglophones ont besoin de leur propre paroisse. Le 13 mai 1914, l’évêque Scollard décide donc de diviser la paroisse Sainte-Anne, créant ainsi une nouvelle paroisse pour les paroissiens anglophones. Les paroissiens francophones conservent l’usage de la paroisse Sainte-Anne.
Les avis sont partagés sur la façon de répondre aux besoins des paroissiens anglophones jusqu’à ce que la nouvelle paroisse soit établie. Comme de plus en plus de gens assistent aux messes, Mgr Scollard approuve, le 4 juin 1914, le projet de retarder la formation de la nouvelle paroisse et d’opter plutôt pour l’agrandissement de l’église paroissiale existante. Les travaux de rénovation de l’église Sainte-Anne sont terminés et l’évêque procède à l’inauguration le 24 février 1915.
À la suite d’une entente signée le 15 août 1915 par la paroisse Sainte-Anne-des-Pins, la salle du Jubilé est rénovée pour devenir la nouvelle église anglophone. Le 23 septembre 1917, les rénovations sont terminées. La nouvelle église est nommée St. Joseph’s Parish. Le révérend Dean Crowley devient le premier pasteur de la nouvelle église. Joseph’s deviendra plus tard Christ The King.
En plus de servir la communauté catholique française et anglaise, Sainte-Anne a également répondu aux besoins des catholiques ukrainiens jusqu’en 1928 environ. Elle accueillait souvent des prêtres et des services ukrainiens.
Sainte-Anne connaîtra deux autres scissions dans son histoire avec la création de Saint-Jean-de-Brébeuf en 1930 et de Saint-Eugène en 1949.
Le feu frappe une deuxième fois
Le 27 juin 1992, un incendie allumé par un pyromane dans un hangar situé à l’arrière de l’église fait rage toute la nuit et détruit complètement Paroisse Ste-Anne-des-Pins. Bien que les murs et le clocher soient restés debout, il a été déterminé plus tard par les ingénieurs que les murs devaient être abattus, car les briques, en raison de la chaleur excessive, étaient devenues trop faibles pour résister à une reconstruction.
Après la dévastation de Ste-Anne-Des-Pins, des messes ont été célébrées à côté, dans le sous-sol de l’église du Christ-Roi, pendant que l’on planifiait la construction d’une nouvelle église qui renaîtrait de ses cendres, comme son prédécesseur l’avait fait 98 ans plus tôt. Il a fallu quatre ans de travail acharné pour qu’une nouvelle église soit conçue et construite.
